Question :
Quelle est la voie islamique idéal pour éduquer les enfants afin qu'ils soient vertueux et dotés de bonne qualités?
Réponse :
La responsabilité de l'éucation incombe au mari et non à l'épouse tant que celui-ci jouit la raison et de la piété, comme l'a dit le Messager d'ALLAH salallahu alayhi wa salem : "L'homme est berger dans sa famille et il lui sera demandé compte au sujet de ses ouailles".Ainsi, il n'est pas permis à la femme de s'ériger en obstacle entre les enfants et le père qui veut les éduquer, comme le fond beaucoup de femmes peu instruites qui empêchent le père de corriger le comportement de leur enfants et de leur donner une bonne éducation. C'est une façon de s'intérposer indûment entre l'homme et son devoir.
Il incombe à l'époux d'être un vrai chef de famille, un homme au sens fort du terme, un homme qui ne se laisse pas fléchir par sa tendresse partenelle, mais qui place plutôt l'intérêt de la famille au dessus de toute considération, car l'affection peut parfois être à l'origine d'un laisser-aller en matière d'éducation et d'orientation.
Quant à la voie idéal de l"éducation évoquée dans la question, le sage sait comment s'y prendre : le Prophète salallahu alayhi wa salem a recommandé à sa communauté d'ordonner la prière aux enfants dès l'âge de sept ans et de leur punir, s'ils la négligent à l'âge de dix ans. Cela prouve que l'enfant peut supporter la correction et en tirer profit, mais à bas âge, la correction n'est pas utile pour l'enfant, il faut priviliger plutôt le bon exemple, les conseils, les encouragements qui parviennent au coeur.
Mais si les enfants grandissent et atteignent l'âge indiqué par le Prophète salallahu alayhi wa salem pour subir la correction disciplinaire, cette correction doit rester exeptionnelle et être utilisée en dernier recours seulement, lorsque les autres moyens ont échoué. Même ans ce cas, il faut savoir faire preuve de mesure et ne pas tomber dans une sévérité disproportionnée par rapport à l'objet de la faute.
Si l'homme utilise la sagesse et tous les moyens adéquats, il ne se limitera pas à cela, mais devra faire de l'invocation et du soutien d'ALLAH ses plus grand recours pour la réussite de l'éducation de ses enfants, car si ALLAH ne soutient pas l'homme dans ses entreprises, elles seront toute vouées à l'échec et à la perte. Qu'ALLAH nous accorde la réussite.
[Le Cheikh Ibn Othaimine : Fatawa Manaril Islam : (3/623)]
Livre Fatawa relatives à l'enfant musulman
pages 102, 103.